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Nikolaï Bibikovski

@ Nath

Nath
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#
Ven 30 Aoû 2024 - 14:43

nikolaï bibikovski

feat. john carti
identité nikolaï bibikovski, surnommé niko par les plus courageux, il trouve que c'est trop ressemblant au prénom de sa soeur pour vraiment apprécier le surnom. naissance, âge 20 ans origines, nationalité russes orientation, statut "hétérosexuel", un gay refoulé qui ne supporte pas sa sexualité, faute au père trop conservateur. genre, pronoms il/lui métier [$$$$$$] répondre ici, souligner le montant correspondant. étudiant en informatique, petit hacker dans son temps libre + il participe trois ou quatre fois par mois à des combats illégaux et underground, juste pour le plaisir de se défouler comme il le désire (toutefois il n'a jamais eu de coach et tape dans le vide, il s'en fiche bien de perdre). il est vu comme un "fou", car il passe son temps à hurler sur son adversaire et à le provoquer. groupe répondre ici.
âge - métier - statut - groupe

taking a closer look


caractère Rapport du 30 août 2024, 15:00
Patient Nikolaï Bibikovski n°369
Dr. Adela Alcaraz
Note : ceci est une observation personnelle, à ne pas ranger dans le dossier officiel des patients ! Merci


Une réaction est une évolution, si Nikolaï a exhibé une réponse décrite comme étant “excessive” et fort agressive, il s’agit simplement d’un relâchement de traumatismes qui, selon moi, est un signe qu’il s’ouvre. Décrit turbulent et imprévisible par ses professeurs de lycée, rares sont ceux qui ont démontré de l’espoir pour lui. Aujourd’hui marque la trentième visite et voici mon analyse le concernant : lunatique, cynique, peu bavard, enclin à l’agressivité verbale et physique en guise de défense, il est au départ plutôt compliqué de le cerner, il est certainement dans univers bien à lui, dont l’accès est restreint pour les autres, là où les mines sont nombreuses. Cela dit, je pense que c’est quelqu’un qui désire se confier et il lui semble impossible de trop s’avancer, par crainte d’être perçu comme faible ou alors est-ce lui qui se protège ?
De plus, il est obsessionnel. Sur trente visites, la moitié concerne ce garçon à la fac et il refuse de me donner son nom. “Il est comme moi, super bizarre et je déteste ça,” au début, j’ai eu du mal à comprendre le sens, pourquoi le détester s’il lui ressemble ? Puis, j’ai saisi. Il s’agit de la fascination morbide pour lui et il ne supporte pas de perdre le contrôle de la sorte. Je ne sais pas si c’est de l’affection sincère ou de l’envie de le posséder, par narcissisme, mais je penche pour la deuxième option, au vu de la violence dont il fait preuve envers lui.
La fac doit aussi couvrir ses erreurs, j’imagine, étant donné qu’il est extrêmement bagarreur et provocateur. Il m’a raconté de nombreuses altercations.
Concernant les qualités, il y en a. C’est un garçon intelligent qui refuse d’exploiter ses compétences, rusé par sa manière de penser (bien que néfaste), il se montre d’ailleurs bien trop impliqué dans ses relations amicales et, même s’il ne le réalise pas encore, familiales aussi : pour lui, la validation de sa famille est importante. C’est probablement un garçon brisé, toutefois, rien ne justifie l’harcèlement et la violence.
Je pense de plus à plus de la schizophrénie, en comorbidité avec la dépression sévère, un TSPT et probablement aussi un trouble borderline.

Note 2 : en tant que psychiatre, je me dois moi-même de ne pas franchir les limites, c’est mon patient, pas mon fils. Courir derrière lui, après qu'il ait presque cassé la porte en partant, en lui disant qu'il a oublié son sac me donne l'impression que j'agis en mère poule.
faits divers Enregistrement du 30 août 2024 à 9:00
Patient Nikolaï Bibikovski, n°369
Dr. Adela Alcaraz


— On pourrait reprendre là où on s’est arrêté. Alors Nikolaï, dis-moi, tu sembles t’intégrer et tu as l’air d’avoir de nombreux amis, donc je me suis demandée pourquoi… tu persistes à haïr la société ? Qu’est-ce que le monde t’a fait pour la repousser si vigoureusement ?
Il y a un silence pesant, durant lequel Nikolaï est mal à l’aise. Dans son siège, il gigote et tente de trouver une position confortable, les lèvres pincées. L’iris se rembrunit d’un ton orageux, similaire à une tempête dévastatrice, auquel la psychiatre demeure indifférente, impassible même. Il entrouvre les lèvres, cherche la réponse adéquate, celle qui lui permettrait de s’en sortir d’ici le plus vite possible, bien que son cas soit désespéré au possible.
JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS. JE LES HAIS.
La bouche se referme, la mâchoire se contracte, les doigts s’agrippent aux accoudoirs de cuir ; les phalanges blanchies par l’effort.
— J’imagine que j’suis juste pas à l’aise, qu’il finit par marmonner.
La réticence à noter ces propos dans le cahier montre l’incertitude de Dr Alcaraz, dont les traits s’affaissent pour dévoiler un brin de curiosité méfiante. Il y a un autre blanc insupportable et finalement, elle esquisse un mince sourire :
— Je vois, dit-elle en écrivant, avant de continuer : tes frères sont revenus de Los Angeles, de ce que j’ai compris. Ils ont traversé une épreuve plus que difficile et ont perdu une soeur, qui était aussi la tienne. Comment est-ce que tu sens par rapport à tout ça ?
Parfois, il oublie que ces visites signifient aussi subir un interrogatoire déplaisant. Nikolaï manque de grommeler, les épaules serrées par la tension.
— Je me sens… coupable. Un peu. J’étais pas là quand c’est arrivé, puis je connaissais pas bien Nika, moi. Pas comme eux. J’les connais pas tant que ça au final, eux aussi. Alors je ressens pas toute cette tristesse et j’sais pas comment leur parler, ni comment les réconforter. J’me sens…
Egoïste, incapable, idiot, méchant, nul. Il considère que c’est assez de vulnérabilité offerte sur un plateau et sombre dans le mutisme, le regard ailleurs. Il ne pourrait avouer qu’il aurait aimé les avoir rien que pour lui, ses frères. Il s’est longtemps senti jaloux de la relation qu’entretenait sa fratrie. Il n’est pas comme eux. Il n’est pas eux. Il est juste le petit fou de la famille, que les parents ont décidé d’éloigner, tel un poison.
Dr Alcaraz hoche la tête, focalisée.
— Tu n’es pas obligé de leur apporter quelque chose, tu sais ? Tes frères doivent t’aimer pour qui tu es, pas pour ce que tu peux leur offrir. Sois toi-même et laisse-les voir qui tu es, pour qu’ils apprennent à t’aimer encore plus. D’accord ?
Il déteste sa douce voix, celle qu’elle prend quand il se remet en question, il abhorre sa façon de le regarder avec pitié, comme une maman désemparée face à un enfant difficile. Il ne veut pas de sa pitié, ni de ses conseils, il veut juste… qu’est-ce qu’il veut, même ? Frustré d’en arriver à ce même point, il ne prend pas la même de lui répondre. Et elle continue. Encore, encore, encore. Tout le temps. Elle parle. Elle ne s'arrête jamais. Elle a cette voix qui l’assaille. Ces questions qui reviennent sans cesse. Cette expression peinée, cette vilaine curiosité agaçante, oh, ce qu’il aimerait la lui faire avaler et…
— J’ai contacté un de tes professeurs du lycée et il m’a parlé de Myr, est-ce que…
Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr. Myr.
Soudain, Nikolaï n’en peut plus.
Le poing s’abat brusquement sur le bureau, sa psychiatre sursaute d’un petit cri de surprise et il n’en a que faire. Il se relève, saisit son verre d’eau et le jette à travers la pièce, finissant sur un mur. Le bruit ne le dérange pas, c’est elle qui le dérange. La respiration est fastidieuse, les yeux écarquillés par la soudaine rage, le corps tremblant de sa panique.
— Fermez-la ! Fermez-la ! Fermez-la ! qu’il scande en tapant plusieurs fois sur le meuble à s’en faire mal les poings. J’en ai marre de vos putains de questions, je suis pas une expérience à décrypter, je suis pas un animal, vous pigez ? Qu’est-ce que j’en sais si j’suis triste par la mort de Nika, hein ? J’en sais rien moi, je sais pas, je sais plus bordel, arrêtez !
Il ne parvient pas à s’arrêter, bien lancé pour vociférer sa fureur, le ton tremblant.
— Je vous déteste, vous et le reste du monde, à chaque fois c’est pareil, je finis dans un putain de fauteuil qui coûte plus cher que votre misérable vie et c’est pour entendre les mêmes questions ! Vous voulez une vraie réponse, pas vrai ?
Sans le remarquer, les commissures de ses lèvres s’élèvent en un sourire sordide.
— J’déteste la société, je vous déteste vous, je déteste tout le monde parce que chaque jour, je découvre un peu plus à quel point on est dégueulasses, j’en ai saisi des mains tendues et on me l’a toujours bouffée, j’en ai attrapé aussi et on m’a bouffé moi, j’ai passé ma putain de vie à essayer de trouver une raison de vivre, mais constamment on me donne que le choix de frapper fort, soit il y a des naïfs soit il y a des loups et moi j’décide d’être le loup de l’histoire. Satisfaite, docteur ?
Sur ces mots, il ne lui laisse pas le temps de répondre, elle qui s’est déjà relevée et dans un geste brusque, la porte se ferme derrière lui.

prénom, pseudo (pronoms)


personnage inventé, pré-lien, scénario ? répondre ici, taguer le.a créateurice si applicable. crédits répondre ici. tout sur l'artiste répondre ici, autant que tu veux, c'est ton heure de gloire.
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