Noms, prénoms - De Lacroix, nom natif à la France, cette patrie tricolore dans laquelle il naît, aussi synonyme d’aristocratie, tout comme le souligne son prénom, Marceau. Né sous le nom de baptême Hortense, l’histoire est longue et truffée d'embûches.
Surnom - Bien qu’il ait lui-même décidé de ses prénoms, à l’heure actuelle, il préfère qu’on l’appelle Ryder et c’est sous ce “pseudonyme” qu'il se présente.
ge - 26 ans, il est né le 22 novembre et s’apprête à fêter son 27e anniversaire.
Origines - Anglo-français, né sur les terres de l’hexagone, son père est le fruit du nord de l’Angleterre, sa famille, Sud-Coréenne, s’y étant installée il y a fort longtemps, quant à sa mère, Française pure souche, ses parents à elles, sont issus de la Grèce profonde.
Orientation - Hétérosexuel, c’est ce que souhaite ses parents, ce qu’ils lui ont inculqués, eux et leur fervente croyance catholique de l’ancien temps - s’il est un garçon, il doit aimer une femme, aussi simple soit-il.
Statut - Célibataire, difficile de s’impliquer avec Marceau.
Métier/études - Il a d’abord été en licence SHS à la Sorbonne, puis en langues & civilisations qu’il est parti étudier à Oxford, où il est par ailleurs diplômé d’un bac +7. Dorénavant, il prête main forte à son père lorsqu’il a besoin d’aide en affaires, cependant, Marceau ne travaille pas, son héritage aristocratique ne le lui permet pas, or, il est profondément engagé, il porte sur ses épaules de nombreuses associations, s’est offert des hôtels étoilés où les employés étaient tous des êtres humains jusqu’alors dans le besoin, organise des oeuvres de charités. Entre ses bonnes œuvres, les soirées mondaines édifiées par ses soins, la correspondance internationale, les conférences, les voyages professionnels et les affaires de son père, son emploi du temps est relativement chargé.
Particularités - Grâce à ses études, à sa famille notamment, il sait parler anglais, allemand, espagnol, italien, arabe, hébreu, néerlandais, polonais, portugais, russes ainsi que certaines langues slaves et nordiques. HPI, son important quotient intellectuel est à la fois un atout, comme un inconvénient.

Petit bilan.
-Marceau voit le jour un 22 novembre, sous le prénom d’Hortense. À ce moment-là, le nouveau-né qu’il est n’a pas conscient d’être né dans le mauvais corps, peut-être aussi, dans la mauvaise famille. Hortense est aimé de ses proches, qui malgré tout, ne lui démontre pas grande affection. Très vite, il dédie son amour à ses livres, à la connaissance, au savoir, à l’art, la culture et tout ce qui semble susceptible d’être mémorisé.

-Comme tout le reste, il apprend aussi les bonnes manières, quel est le couteau à viande, celui pour le poisson, quel est le verre à eau et celui à vin, mais il apprend aussi à dépend que les gens détestent les riches et par conséquent, ils le détestent lui aussi. Inscrit dans une école catholique privée, qui, par ailleurs, porte le nom et l’héritage de sa famille, l’Institut De Lacroix. Hortense est un élève modèle, toujours heureux d’aller à l’école, dès son plus jeune âge il essaie, il essaie de se faire des amis. Gentil comme un saint, il salue, tente d’attirer l’attention, mais rien ne fonctionne, Hortense est invisible pour tous.

-Très jeune, Hortense préfère les cravates aux jupes et le fait savoir à ses parents qui trouvent ça adorable. Ils abandonnent les robes et les jolis cols en dentelle pour des petits costumes qui lui vont à ravir. Ses cheveux sont coupés et son sourire s’illumine. Il se sent mieux ainsi. Au collège pourtant, il reste toujours invisible, à tel point qu’on le bouscule sans s’en rendre compte, il passe inaperçu et la solitude devient récurrente, puis finalement, sa seule amie.

-À l’adolescence, on le remarque, une fois seulement. Mais la fois de trop. L’équipe de baseball se met au défi de voir “ce qu’il a dans le pantalon” et c’est ce qu’ils disent lorsqu’il le déshabille. Stupéfait de constater qu’il possède une anatomie féminine, ils profitent de l’occasion pour abuser de lui, tous, les onze joueurs de l’équipe, sans exception. Il se souvient encore les avoir entendu faire un pacte pour garder ça secret.

-Ce jour-là, il comprend ce qu’il désire vraiment. Enfin ressembler physiquement à la personne qu’il est à l’intérieur. La conversation avec ses parents est longue, parfois difficile et si son père ne lui parlera plus durant un an après ça, ils acceptent quand même de l’aider à acheminer sa transition.

-Quand Hortense entre à l’université de la Sorbonne, ce prénom ne demeure plus. Sa mère l’a aidé à choisir, c’était l’une des conditions, s’il voulait leur aide et leur soutien, il devrait accepter les prénoms de ses ancêtres comme les siens. Désormais Marceau se sent lui-même, complet et bien qu’il n’ait jamais parlé à personne de ce qui s’est passé ce jour-là dans les vestiaires, il parvient à se reconstruire, à redémarrer à nouveau.

-Marceau mène sa petite vie, ses longues études, sa vie en société, gère ses comptes sur les réseaux et ses traits masculins attirent l'œil, lui qui, jusqu’alors, était invisible aux yeux de tous. Pourtant, dorénavant, c’est lui qui fait l’impasse sur autrui. L’enfant qui rêvait d’amis et de soirées pyjamas n’accorde plus d’attention, à moins que ça en vaille la peine. Difficile à approcher, davantage à aborder, il n’est pas facilement intéressé, il est le plus souvent sur la défensive et se méfie de quiconque désire seulement discuter. Marceau est considéré comme hautain, uniquement parce qu’il parle correctement, tel un véritable aristocrate, aussi, jugé comme un véritable saint qui ne jure jamais, toujours poli et l’image impeccable, peint comme agaçant parce qu’il est toujours apprêté ou bien encore parce qu’il reprend toujours tout le monde lorsqu’ils se trompent à propos d’un sujet, même anodin. En réalité, il ne le fait pas exprès, il est juste ainsi.

-Si aujourd’hui il vit aux états-unis, c’est parce que son père a ouvert une nouvelle filière à Los Angeles, ville émergente pour les affaires. Ils vivent tous les trois dans un domaine dans les hauteurs de la ville et la vie lui convient très bien de cette façon.