Alice Delacroix

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Date d'inscription : 16/06/2024
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Lun 17 Juin 2024 - 14:13
Prénom : Alice
Nom : Delacroix
ge : 25 ans
Métier : Ballerina, un sport qu'elle pratique depuis l'enfance, qu'elle considère aujourd'hui comme de l’art. Les pieds douloureux, les muscles souvent raides après de nombreux spectacles, elle raffole de l'attention sur elle à chaque danse.
Statut civil : Elle sort et couche avec n'importe qui, s'amuse de ses flirts et ne songe absolument pas à se marier ou fonder une famille. Cela dit, pour éviter que les rumeurs se propagent sur elle, Alice est discrète quant à ses fréquentations. Même s'il faut l'admettre, la subtilité n'est pas son point fort.
Branche surnaturelle : Elle est une humaine avec une prédisposition au surnaturel, sensible depuis l'enfance au monde fantastique qui l'entoure. Alors, c'est sans surprise qu'elle est possédée par un démon, Kiko, qui s'amuse constamment à l'embêter. S'il ne part pas, c’est parce qu'à travers ses yeux il a vu ce qu'elle a traversé et que dans le fond, il s'est attaché. Lien spécial qui les unit, on peut penser qu'ils se détestent, après tout ils passent leur temps à se disputer. Kiko la possède quand elle est en danger ou bien par excès d'émotions, ou même tout simplement pour l’ennuyer. Les yeux d’Alice deviennent vitreux quand ça arrive et sa voix devient plus sulfureuse et sérieuse, ce qui ne la ressemble pas.

Caractère : Difficile de la croire compliquée ou même profonde lorsqu'on fait face à Alice. Elle semble superficielle, stéréotype désespérant de la bimbo pas très maligne. Peut-être est-ce parce qu’elle fait des crises lorsqu'elle n'obtient pas ce qu'elle veut immédiatement, ou alors pour son obsession infernale pour la beauté ainsi que les marques de luxe. Petite riche qui ne pense qu'à elle-même, c'est comme ça qu'on la voit et à juste titre, qui voudrait en savoir plus sur la sale gosse capricieuse qu'elle est ? Et Alice en est bien contente, sa mission est réussie, tous fuient et ne cherchent pas plus loin, quoi de mieux pour quelqu'un de brisé comme elle ? Impossible de les laisser voir que dans le fond, il ne reste pas grand chose d'elle. Alors elle s'arme de répliques cinglantes et parfois idiotes, se plaît à avoir le monde entier en ennemi. Du moment qu'on soit à ses pieds et pas dans sa tête, qu'elle se dit. Protectrice cela dit, une de ses rares qualités, quand elle aime, elle aime fort et serait capable de tout pour son entourage, même du pire. Extrême dans sa façon de faire, il suffit que l'on parle mal à Ryder par exemple, pour délivrer le démon qu'elle peut être… littéralement, de temps à autre. C’est la seule fois où elle montre du courage, parce que sinon, Alice est une peureuse excessive. Au moindre bruit, elle hurle et fuit. Face au danger, elle laisse Kiko prendre le dessus, totalement effrayée. Impossible de l’emmener quelque part de sombre, elle tremblerait comme une feuille (et Kiko en profiterait pour se moquer d’elle).

Elle a toujours été une enfant difficile, capricieuse et une petite princesse pourrie gâtée Alice, le genre de “sale gosse” que personne n'aimerait avoir. Cela dit, si elle est imbuvable avec autrui, elle démontre une certaine amabilité lorsqu'elle ne se sent pas menacée. Protectrice dès l'enfance, elle a une troupe d'amis qu'elle défend corps et âmes, s'en fichant bien qu'ils soient harcelés ou peu appréciés.
C'est comme ça qu'elle forme un lien unique avec Tiffany, jusqu'à devenir meilleures amies. Au lycée, elles sont inséparables, un duo stéréotypé et souvent moqué, des bimbo sans cervelle, que pensent beaucoup. Elles aiment le shopping, le rose, se maquiller, les garçons (et les filles), elles se pensent être de simples ados, mais le monde entier persiste à leur mettre l'étiquette de pétasses.
Elles passent outre les remarques. Après tout, ce sont les meilleures amies du monde et personne ne pourrait les affaiblir. C’est ce que pense Alice, convaincue que Tiffany n'est aucunement affectée par les piques constantes. Celle-ci n'ose pas se confier, par crainte que ça dégénère. Puis un jour, à l'école, elle est pâle, ne parle pas beaucoup et reste dans son coin. Alice ne comprend pas. Non, décidément, qu'est-ce qui se passe ? Autour d’elle, on parle de folie. “Tiffany, c’est juste une grosse timbrée,” que disent certains, suivi d'une gifle assénée par Alice.
Et un jour, la nouvelle se répand. Tiffany s'est suicidée, pendue dans sa chambre, aux côtés d'une lettre d'adieu. “C’est une blague,” le déni d'abord, les élèves aiment lancer des rumeurs futiles. “C’est une blague, pas vrai ?” Le doute s'installe, elle a besoin de vérifier. Elle accourt dans la demeure familiale de sa meilleure amie, puis la porte s'ouvre sur la matriarche abattue. Tiffany ne s'est pas pendue, elle a sauté depuis le toit de sa maison en réalité. Pour se libérer de ses maux, devenus trop lourds à porter. Alice s'effondre, le poids de la culpabilité la ramenant à terre.
Alice sans Tiffany n'est rien. Une moitié ne peut jamais être comblée. Les semaines deviennent des mois, les jours se ressemblent, se lever devient une corvée et prendre soin de soi est le pire des châtiments. Manger est encore pire et c'est ainsi que Alice s’amaigrit. Les mois deviennent deux années et un jour, elle y pense. Se tuer, elle aussi sur le toit. Elle grimpe, guidée par le besoin de rejoindre Tiffany, que ce soit au paradis ou en enfer, peu importe. Là haut sur le toit de la maison, tout lui semble si facile désormais. Il suffit d'avancer, de se laisser tomber et mourir. Elle avance, lentement, soudainement hésitante. Tiffany n'aurait pas voulu ça. Elle aurait voulu que sa meilleure amie montre au monde entier qui elle est vraiment, une femme féroce qui n'a pas froid aux yeux. Au moment où elle désire reculer, elle réalise son erreur. Elle a glissé. Dans un cri suraigu, Alice tombe, tombe encore et encore… sans jamais s'écraser.
“C’est un miracle qu'elle soit encore en vie ! Juste un bras cassé, c’est fou ça,” un bras cassé ? Alice observe son bras, puis son corps. Pas une autre égratignure. Rien. Elle se sent étrangement en forme, reprend vite ses kilos perdus durant son séjour à l’hôpital, observée pour sa santé physique et mentale surtout. Oui, elle se sent vraiment en forme. Énergétique, même. Le soir, elle décide de faire un tour dans l’hôpital, une petite promenade nocturne, elle en a le droit, parce qu’Alice retrouve ses manières de princesse difficile.
C’est là qu'elle le voit. Des ailes noires, des griffes sombres, des canines aiguisées et un rire à en faire tétaniser plus d'un. Kiko. Ce maudit Kiko. Ancien démon friand de faibles humains, juste pour les influencer au mal, il a jeté son dévolu sur Alice, petite humaine jugée fébrile selon lui. Si cette dernière manque de hurler et se jette au sol, le corps tremblant, elle parvient à se redresser, la mine faussement arrogante. “Tu me fais pas peur, sale cosplayeur !” Kiko en perd son sourire machiavélique pour une mine perplexe, avant de s'élancer dans un rire incontrôlable. Puis soudain, il révèle son vrai visage démoniaque et Alice hurle, jusqu'à fuir. Aussi étrange que ce soit, personne ne l’aide. Kiko la rattrape et après s'être essuyé une larme d’hilarité. “Bon allez, on doit faire notre pacte p’tite humaine, cesse ton cinéma.”
2023. De longues années se sont déroulées suite au pacte. Alice aime le rappeler à Kiko, comment elle l’a eu dans sa poche et lui, aimerait bien lui arracher la tête dans ces moments là. J'accepte que tu me possèdes quand tu veux, mais tu dois rester avec moi pour l'éternité et me protéger, parce que désormais Alice tient à sa vie, contrairement à avant, prête à montrer au monde que c’est elle qui compte les écraser. Kiko la suit alors partout, démon invisible, qui apparaît aux yeux de celui qui veut le voir.
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