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juilliard

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Date d'inscription : 16/06/2024
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Mer 19 Juin 2024 - 5:12

juilliard

26 ans / barman dans un café / infirmier à mi-temps / gay / célibataire

Identité ; surnommé Juilliard depuis le primaire, enfant, il ne cessait de répéter qu’il voulait aller dans cette université pour impressionner tout le monde avec son violon. À l’heure actuelle, il a 26 ans, a quitté Juilliard et bosse dans un café, pourtant personne ne connaît son prénom. Dissimulé derrière la visière de sa casquette, le prodige à l’avenir décimé est célibataire depuis peu, qu’il dit, bien que ça fait un moment à présent. Pourtant nombreux sont les prétendant.es qui viennent commander leur café en espérant obtenir son numéro en plus d’un délicieux macchiato. 1m83 de mystère, Juilliard plaît à tout le monde sans plaire vraiment. Il suffit d’un instant, d’une fraction de seconde où il ouvre la bouche, d’un battement de cils nonchalant pour renverser la vapeur. Gréco-russe par ses parents, toutefois, il est né sur le sol américain et compte y rester.


Faits ; (1) Infirmier aux urgences à mi-temps, il y travaille les matins, l’après-midi c’est au café George V qu’il bosse, jusqu’à faire la fermeture tous les soirs, sans exception. (2) Juilliard n’a pas quitté l’école qu’il porte en surnom, il en a été viré il y a plusieurs mois de ça, après avoir étranglé un étudiant avec une corde de son violon durant une présentation. Par chance, son camarade s’en sort et ne porte pas plainte, à condition qu’il soit renvoyé, bien sûr, rival l’un de l’autre, ça l’arrangeait. Cependant, la tragédie a été filmée et fut, durant plusieurs semaines, le centre de nombreuses rumeurs sur l’établissement. (3) Notamment, il a aussi appris à jouer du piano, de la guitare et du violoncelle. (4) Ces derniers mois, il a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours, mais chaque tentative a été un véritable échec - la voisine qui vient chercher du sel, un chat blessé qui s’introduit chez lui, la corde qui cède sous son poids. Rien n’a fonctionné alors il a balayé l’idée. (5) Il a des brûlures un peu partout sur le corps. (6) Personne ne sait qu’il a participé à The 8 show, il a fait croire qu’il partait en vacances avec son petit ami.


Famille ; (JOZER) Son père était un chirurgien renommé dans le milieu, nombreux étaient les articles qui saluaient ses pratiques révolutionnaires, ses longues opérations délicates et rigoureuses qui furent toujours un franc succès. Cet homme bienveillant, un père attentionné et un mari aimant. Tandis que Jozer s’apprêtait à quitter l’hôpital, qui par ailleurs, lui appartenait, prêt à rejoindre son fils, comme tous les mardis, pour manger avec lui et ce, quand bien même il était deux heures du matin, un nouveau patient fut admis d’urgence pour une blessure à l’abdomen. Les poignets liés aux barreaux du lit par des menottes, les médecins refusaient de le toucher, il s’agissait de Ray Vanderson, un violeur meurtrier sans pitié et sans foi, ni loi. Jozer accepte, je vais m’en occuper, dites à mon fils que j’aurai du retard, nous devions manger ensemble. Ils aimaient se retrouver dans ce vieux restaurant russe pour partager un plat qui ne coûtait pas un sou. Juste être ensemble, ça suffisait. Je sais pas pourquoi il aime tant les varenikis, il pourrait se nourrir uniquement de ça jusqu’à la fin de sa vie, qu’il dit d’un rire attendri. Durant l’opération, le détenu se réveille de son anesthésie, saisit un scalpel et égorge Jozer. Un appel suffit à renverser le monde. Juilliard court du plus vite qu’il le peut, seulement, quand il arrive il est déjà trop tard. Le sol est maculé de sang, le prisonnier est maintenu par terre, riant aux éclats lorsqu’il entend le fils meurtri hurler à la mort. Durant le procès, l’assassin regarde autour, soupire, souligne son indifférence et quand la juge prononce la perpétuité, il rit aux éclats. Il ne donnera son mobile que plus tard, dans une lettre, parce qu’il écrit chaque semaine à Juilliard, pour qu’il n’oublie jamais. J’étais en train de souffrir et votre père a ri, il a rit parce que vous aimiez les varenikis, c’était non seulement un manque de respect mais aussi, je voulais voir, alors je l’ai tué et j’y ai pris plaisir, parce que je voulais voir le fils qui aimait tant les varenikis. Je voulais voir l’enfer s’installer dans tes yeux. (POLSKA) Grande chirurgienne, sa mère travaille toujours dans l’hôpital de son défunt mari dont elle est désormais la directrice. C’est ainsi pourquoi les horaires de Juilliard sont aménagés. Veuve, son fils est la prunelle de ses yeux, elle essaie le plus souvent de passer du temps avec lui, d’aller au café pour s’assurer qu’il va bien, elle lui prépare de bons petits plats pour être certaine qu’il se nourrit. Ils ont une relation très fusionnelle, assez pour savoir que dans son regard, c’est le désir de vengeance qui maintient l’étincelle.

The 8 show ; Si Juilliard s’y était inscrit, ça n’était pas pour lui. Pour ça, il fallait revenir un an plus tôt. Quand il rencontre Cielo. Cielo est un garçon rayonnant, qu’il voit la première fois dans un marché local. Celui-ci vendait des fruits et légumes avec son père, accostant les clients de son accent hispanique chantant et d’un sourire qui pourrait faire rougir le soleil. La conversation se noue d’un regard et bien qu’on aurait pu croire au coup de foudre, c’est la tempête qui frappa ce début de quelque chose. Non, Cielo et Juilliard ne s’aimaient pas le moins du monde, pourtant, ils sont amenés à se voir et se revoir. Des amis en commun ou simplement le destin. Un premier baiser surprenant, inattendu. Puis s’ensuit une relation qui rendrait jaloux les romances à succès. Des hauts, des bas, mais un amour inconditionnel, un amour sans faille, sans fin. Cielo lui offre même sa chevalière en or, qu’aujourd’hui encore, Juilliard porte au petit doigt. Dans leur bonheur, le père de Cielo tombe malade. Ce dernier refuse l’aide de son petit ami. Il refuse son argent. Trop fier. C’est ainsi qu’on propose à Cielo de participer à un jeu où chaque minute lui rapporte de l’argent. Inévitablement, celui-ci accepte, mais hors de question pour Juilliard de le laisser participer seul. Alors il l’aide et promet de lui donner jusqu’au dernier cent de ce qu’il touchera. Ainsi il devient étage 2 et son acolyte, étage 3. Ils n’avaient aucune idée de ce dans quoi ils s’embarquaient et plus le temps filait, plus ils amassaient de l’argent, plus la folie gagnait les participants, dont certains, étaient assoiffés par le pouvoir et la torture. Cielo et Juilliard restaient soudés, même quand les événements ont dégénéré. Il ne restait que 3 minutes. Il fallait faire quelque chose. Alors, l’un des joueurs a acheté une masse. Il s’est approché des deux amoureux. Juilliard riait à la blague de Cielo, quand un voile de sang vient lui recouvrir le visage. Les battements de cils ralentissent sous la vision du corps qui oscille. Les doigts tremblants s’accrochent à son t-shirt et sous le choc, le geste instinctif, il l’empêche de s’écraser au sol. Le corps est doucement déposé par terre. Juilliard le tient contre lui. Les doigts caressent les cheveux imbibés de sang. Prometeme, murmure Cielo, mais sa moitié reste sans voix tandis que l’agresseur rit aux éclats sous le compteur de temps qui augmente de 50 heures. Cielo valait bien plus que 3000 minutes, il valait plus que tout le temps du monde, plus que n’importe quelle somme. Et il s’en allait, là, dans un sourire. Le tortionnaire lui arrachait le corps mourant de son partenaire contre lequel il abattait des coups de masse, encore et encore. Le sang giclait dans tous les sens et plus il frappait, plus le temps augmentait. Mais dès lors qu’il terminait d’écraser la tête de sa victime, Juilliard se jetait sur lui. Il frappa. Une fois. Deux. Puis trois. Sans s’arrêter. Peu importe la douleur, peu importe le craquement inquiétant de sa main sous la puissance des coups. Peu importe si, après ça, il ne pouvait plus jouer du violon. Ce qu’il désirait le plus au monde, c’était ça, voir son visage se décomposer sous ses poings, voir l’hémoglobine quitter son corps par tous les orifices. Alors, d’un coup de croc, il lui arracha le nez qu’il recracha plus loin avant de lui arracher la jugulaire avec les dents pour conclure en enfonçant ses pouces dans les yeux du joueur adverse, si fort qu’ils s’enfonçaient dans les orbites jusqu’à ce que les cris s’éteignent et qu’il ne reste que le silence sourd. Ce qui valut un total de 90h. Après ça, Juilliard ne sortit plus de sa chambre jusque la fin du jeu. Il fut le premier à déserter les lieux, sans un mot, sans un regard pour les autres. Il avait perdu Cielo mais il avait gagné un monstre, celui qui vivait à l’intérieur de lui, dépourvu de pitié, celui qui gronde et l’accable désormais d’impulsivité. Il n’a plus été le même. Jamais. Évidemment, il lui a fallu prévenir le père de son petit ami, qui mourut dans la nuit d’une crise cardiaque. C’est cinq mois plus tard qu’il fut renvoyé de son université favorite et trois mois après qu’il perdit son père. Sa vie fut ravagée par le chaos incessant, un tunnel sans fin, noyé dans l’obscurité, où à tout instant, celui qu’on surnommait Juilliard, risquait de sauter à la gorge de n’importe qui, n’importe quand pour n’importe quoi.

Caractère actuel ; Juilliard est l’ombre de ce qu’il était. Devant sa mère, il sourit, pour ne pas inquiéter, mais le plus souvent, le visage est fermé, face aux clients ou aux patients, seules les formules de politesses passent les lèvres. Pas d’amabilité, pas de rictus enjoué, verrouillé, à l’antipode d’être sociable et ce, quand bien même quelqu’un paraît sympa et avenant. Juilliard est méfiant. Tout le temps, avec tout le monde. Si par le passé, il tendait la main et s’avérait un brin naïf et trop curieux, à présent il passerait même à côté de quelqu’un qui se fait agresser sans même y jeter un regard, il ne s’intéresse plus à quiconque et n’en a plus rien à faire de personne. Impulsif à outrance, il suffit d’un rien pour qu’il saute violemment sur quelqu’un, lui qui était au paroxysme du prévisible est devenu son total opposé. La solitude est son alliée, rares sont les amis, Juilliard ne porte plus d’importance à la vie, mais il poursuit sa routine, parce que la dernière chose qu’il désire en ce monde, c’est briser le cœur de sa mère et la laisser seule.
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