IDENTITÉ ❝ 21 ans • 1m87 • Américain, qu’il suppose • Homosexuel • Étudiant en architecture, toutefois rares sont les fois où on le trouve à l’université, pourtant auteur de plans prodigieux, ce sont ses dessins qui ont été sélectionnés pour les travaux de rénovations de l’aile ayant été brûlée • Il réside un petit studio, suffisamment vide pour se demander s’il vit réellement dedans • Il sort pratiquement tous les soirs, la nuit est son terrain de jeu, le seul moment où il sent vivre vraiment • Méfiant, sa confiance à un prix et elle semble hors d’atteinte • Il ne se laisse pas faire et trouvera toujours un mot à rétorquer, même quand il a tort • Les boîtes de nuit sont son refuge, autant qu’écouter les cœurs battre aux alentours lorsque le sien s’emballe et fait mal.

CARACTÈRE ❝ Lee est doté d’une franchise accrue, il ne dissimulera jamais ce qu’il pense, même pour le bien d’autrui • Le mensonge, il déteste ça, c’est pourquoi il use de son pouvoir pour s’assurer la vérité quand on lui dit quelque chose • Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, téméraire, sans doute trop, il se défendra coûte que coûte, même face à plus féroce • Il a horreur des attaches, bien qu’il n’ait pas envie de révéler le pourquoi du comment, son truc à lui c’est de jeter ses conquêtes aussitôt après • Loyal envers ses amis, ce n’est pas pour autant qu’ils savent tous qui il est vraiment • Brutal, son côté animal fait parfois, trop souvent sans doute, des dégâts • Secret, sa vie est un temple pavé de non-dits, de choses qu’il garde pour lui • Rancunier, il a le pardon difficile et même lorsqu’il passe outre, il est du genre à ne jamais oublier.



LYCANTHROPE ❝ ouïe sur-développée, c’est son don prédominant - les loup-garous dans son genre ne peuvent obtenir l’accentuation des autres sens seulement lorsqu’ils trouvent une meute, ce qui n’est pas son cas. Toutefois, Lee a les yeux qui brillent, des crocs acérés et des griffes capables d’éviscérer.

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VENOM ❝ save your sorrys, i have no empathy • pas de grand récit, pas de passé à peindre, parce qu’il n’y a rien à dire, rien à décrire, rien à raconter. Pas de photos de famille, pas de vieux jouets d’enfance dans le grenier, rien que de la poussière et des regrets. Il ne sait ni d’où il vient, ni quel jour il est né, on a décrété qu’il avait la vingtaine, mais rien n’est sûr, pas même la croix rouge indiquant son anniversaire sur le calendrier.

I hope you choke on my name • Lee en grosses lettres sur les papiers, il lui faut bien un nom à ce bébé. Trouvé là, entre deux containers derrière une boîte de nuit, débris de vie abandonné comme un détritus, jeté aux ordures comme un indésirable, raturé telle une vulgaire erreur qui tâche l’immaculé. Rien qui n’aurait pu laisser deviner qu’il deviendrait quelqu’un, ou quelque chose.

I’d hold back but you’re already dead to me • Les canines s’aiguisent, autant que la répartie. Il n’existe aucun monde dans lequel l’adolescent qu’il est puisse exister, aucun où il n’a sa place, aucun monde qu’il puisse appeler chez lui. Les familles d’accueil défilent comme des musiques dont on se lasse, pourtant où qu’il aille sans abri est un surnom qui reste, parce qu’aucun toit ne le surplombe jamais bien longtemps. Personne ne veut d’un enfant qui, les nuits de pleines lunes, s’égosille dans le vent, crie à plein poumons, hurle à la mort, personne. Jusqu’à lui. Elijah. Père célibataire qui cherchait une brebis égarée, sans songer tomber sur le prédateur prêt à toutes les dévorer. Elijah Fisher, un nom, le sien, un homme et pas des moindres. L’adoption est close, encagé aux griffes de cette figure d’emprise et de pouvoir qui ne rêve que d’une chose - voir ses yeux briller.

Taste my venom • Los Angeles, après des années, rien n’a changé. Si Elijah est mort, son règne ne connaît aucune fin. Debra est toujours là. Soeur par alliance, ennemie par nature, maîtresse d’une pareille relève, héritière du secret familial, c’est à son tour d’user de Lee comme d’un jouet. Alors, Lee, bête de foire, est remis aux mains du petit-ami de sa sœur, Carter Bates. Un narcotrafiquant avec qui de nombreux gangs et criminels réputés font affaires. Mais ça, c’est une histoire dont il ne parle pas, comme tout le reste, les secrets demeurent enterrés six pieds sous terre, congédiés de ses griffes acérées. Tout ce qu’il pourrait dire, c’est qu’il adorerait les dévorer, tous, et qu’il le ferait, si seulement il avait ailleurs où aller.

spoiler ; Si personne n’a encore jamais osé s’approcher du qg de ce groupe de gangsters, c’est parce que les rumeurs disent qu’il y dissimule une arme de destruction massive. Celle-ci n’est autre que Lee. Lee qui, lorsqu’ils passent ces murs, a le cou serré d’un collier en acier auquel une épaisse chaîne est attachée, tel un chien en laisse qui ne pourrait s’échapper. Diable ce qu’il le déteste, Carter, lui qui le laisse sortir uniquement sur autorisation, lui qui l’affame pendant des jours dans le but de le voir sortir les crocs lorsqu’il secoue un steak sous son nez, Carter qui s’amuse des ultrasons les nuits de pleine lune - pure torture sadique. Carter, dont il est la chose, Carter et ses amis qui rient bêtement, tous, qu’il adorerait dévorer s’il avait seulement ailleurs où aller.