ibrah aslan
@ meta
Date d'inscription : 16/06/2024
ibrah aslan
Ibrah, envoie ton maillot !
Qu’on entend hurler à la fin des matchs. Ibrah Aslan. Un nom. Dix lettres d’une valeur de 87 millions de dollars mensuel. À seulement 21 ans, le jeune turko-allemand bat tous les records et conquit l’Amérique, fait les gros titres, les infos sportives relatent ses exploits, les médias télévisés clament son génie, les États-Unis l’ont adoptés, c’est officiel, Aslan a resigné pour la saison ! les cris s’élèvent dans les bars, les supporters bondissent de leur sofa, sur les réseaux la joie s’étalent en majuscule. C’est l’effet d’un seul sourire sur tout un pays. Nulle ne peut égaler l’insolence de son rictus lorsqu’il claque le ballon sur la ligne à la dernière seconde ; il réanime des cœurs quand d’autres se brisent.
Un documentaire netflix, des premières de couvertures, plateaux télés, il est partout, surtout là où on ne l’attend jamais, tous s’arrachent ses minutes comme s’il pleuvait de l’or, parce qu’ils savent que ceux qui ne connaissent pas son nom, se souviendront son visage. Impossible pour lui de voguer dans la ville sans être arrêté, parfois durant des heures, Ibrah livre ses heures à ceux qui, le soir venu, crient son nom sans relâche, encouragent ses efforts, fêtent ses victoires et chantent à l’unisson. Même s’il est avéré qu’il est le joueur préféré des spectateurs, même si le succès coule sur lui comme une averse incoercible et qu’il a de l’argent à n’en plus savoir quoi faire, l’humilité lui colle à la peau comme un tatouage.
❛ You take me for a fool,
that doesn't make me foolish,
Told me I was wrong, passion made you ruthless
Manipulate, it's just too late.
Encore un carton jaune pour le jeune Aslan !
S’il marque toujours d’un sourire à en faire rager l’adversaire, Ibrah est aussi une brute qui n’hésitera pas à sauter dans le tas, quitte à essuyer les fautes graves. Il court vite, véritable flèche qui fuse, recruté pour sa vitesse éblouissante et son habilité inébranlable, celle-là même qui agace et le pousse à devenir cible de toutes les attaques, le numéro 14 ne recule devant rien et se défend au péril des cartons qui pleuvent comme des météorites. Il sait offrir du spectacle, mais lorsqu’il frappe, généralement, ça n’est pas du cinéma. Sur le terrain comme dans la vie, lorsqu’une situation inconvenante surgit, quand un coéquipier, un frère, une soeur, un ami est virulemment embêté, Ibrah fonce tête la première, sans réfléchir et le risque de s’abîmer les mains, son outil de travail, n’a alors, plus la moindre importance. C’est la fougue de la jeunesse, ça lui passera, répètent les commentateurs, sans savoir que le sang brûlant qui coule dans les veines tel un poison, réside là depuis toujours.
❛ Making me believe i couldn't do without you,
Make it hard to leave you think it's all about you,
You know i'll never be what you wanted.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Tout seul. Sans rien, ni personne. Seul avec lui-même, avec ses doutes, ses valeurs, seul avec ses chutes, ses déboires et ses efforts. Seul entouré de silence. L’ambition a forgé un champion, comme la déception a fait naître le désir de triomphe. D’abord rêveur de treillis militaire et de fraternité, c’est ailleurs qu’il trouvera sa combativité. Navré, nous ne pouvons décemment pas accepter votre candidature dans l‘armée de terre, et pour cause, un secret qu’il garde dissimulé sous la surface, un secret susceptible de lui arracher le dernier choix qui lui reste : le sport.
Comme la plupart des petits garçons à l’époque, Ibrah clamait, je veux être un grand footballeur, or, c’est dans un autre domaine qu’il brillera plus grand. Le foot c’est pour les mauviettes, si tu veux convoiter le sommet alors vise plus loin, l’écho sonne encore dans l’esprit, celui d’un père qui pousse son fils à surpasser les frontières, à défier ses limites, à devenir grand, vite, trop vite. Il exécute, il s’y jette et il irradie, il scintille et brille tel que son géniteur l’avait deviné.
Quand le divorce de ses parents sonne les cloches définitives, Ibrah veut rester avec sa mère. Suffisamment grand pour choisir, son père lui, en décide autrement. Il parle d’avenir, de championnats, de millions, mais il parle surtout d’Allemagne. C’est là-bas qu’il passera plus de la moitié de sa vie, tel un soldat. Il joue d’abord dans le club de la ville et si pour tous c’est un loisir, pour lui c’est un rêve ; celui de devenir assez doué pour retourner auprès de sa mère.
Très vite repéré par un recruteur, Ibrah est envoyé dans le club de formation de Dortmund, celui-là même qui forge les amateurs à devenir de grands joueurs. Il a déjà le potentiel, sa vitesse épate et les propositions de contrats affluent. Premier match officiel, premier passage à la télévision, nouvelle recrue fait son entrée sur les grands terrains et dès lors, sa vie n’est plus la même. Tout s’enchaîne. C’est Rams, l’équipe de Los Angeles qui le signe ensuite et voilà qu’il entre par la grande porte, à seulement 19 ans, dans la NFL, faisant sitôt de lui le plus jeune joueur de l’histoire et notamment, le mieux payé ayant un jour existé.
Après ça, son visage est partout, son nom file dans les conversations, petit garçon devenu égérie, idole et légende. Sa présence s’étale, sur les panneaux publicitaires, dans les pubs télé, dans les émissions et même sur les réseaux. Il est jeune Ibrah et il adore ça, partager des moments du quotidiens avec ceux qu’il appelle des amis plus que des supporters. Son succès est fulgurant, son style plaît, comme son sourire qui ne laisse pas indifférent alors, les marques se l’arrachent, il enchaîne les partenariats et entre deux matchs, il est inévitable de le croiser aux lancements de nouvelles collections, aux fashions week ou à déambuler sur les podiums.
Avez-vous une petite amie ?
Question récurrente à laquelle il ne répond que d’un rire léger et d’un clin d’œil vers la caméra avant de chasser le sujet d’une blague qui fait rire tout le monde, suffisamment pour dévier le sujet vers un autre. Toutefois la question subsiste, quand on l’arrête dans la rue, sur les réseaux, la curiosité ne cesse de s’accroître mais il garde le silence. Aujourd’hui et pour toujours.
FAITS.
Il vit une grande villa avec ses meilleurs amis, mais son père a le double des clefs et il n’est pas rare de le voir débarquer n’importe quand comme si c’était chez lui ••• sa vie privée est un temple secret qu’il ne partage qu’avec ceux qui lui sont vraiment proches ••• Ibrah est quelqu’un d’abordable, il aime faire savoir à ceux qui le suivent qu’il est accessible malgré son statut ••• Il est ailier droit dans l’équipe des Rams de Los Angeles depuis maintenant deux ans.
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