sid keane
@ meta
Date d'inscription : 16/06/2024
sid keane
Né au Nevada, Sidney vient d’un milieu modeste, il vit avec ses deux mères, Alba et Lexie. Fils aîné, rapidement, un deuxième enfant voit le jour, Dorie. Fier d’être grand frère, il prend soin de sa petite sœur dans un environnement sain où l’amour de leurs mères nourrit chaque jour.
Ils vivent un quartier d’apparence calme et agréable, cependant le voisinage y est désastreux. Les cris, les disputes, les voisins se chamaillent sans arrêt, il ne passe pas un jour sans que gronde une discorde au milieu du couloir.
Un soir comme les autres, un conflit s’éparpille à travers l’immeuble, les plus curieux sortent sur le palier, entrouvrent les portes, ils espionnent, se nourrissent du chaos. Au centre du brouhaha, Alba, pestant sa colère contre Jef, voisin dans la vingtaine qui lance des sous-entendus grossier et indécent à son fils de seize ans. La conversation s’envenime, ici, personne n’aime Jef, sauf Sid.
Lassé du débat, Jef fuit, sort du bâtiment, chassé et poursuivit par une mère en colère qui continue de lui crier son mécontentement. Une seconde après, il traverse la route et se fait percuter par une voiture. Son corps heurte violemment le sol et ainsi il meurt, telle une poupée désarticulée. Il faut un moment aux voisins pour appeler les secours. Les téléphones sont sortis, mais ils filment le cadavre du jeune garçon gisant dans son sang.
La situation s’aggrave quand Alba prend une photo de Jef et la poste sur son compte facebook privé, où elle cite “on récolte ce que l’on sème”. Le lendemain, réveillé par les hurlements de ses mères, Sidney et Dorie comprennent alors que rien ne sera jamais plus pareil quand, ils voient que la photo à fuité, des centaines de milliers de commentaires de haine, de menaces et leurs coordonnées personnelles en ligne, tout le monde leur en veut, tout le monde les déteste. L’info circule jusqu’à parvenir à la télé locale où les médias s’emparent d’un tel déchaînement autour d’un post cruel.
Dès lors, les événements se bousculent. Des rats morts sont retrouvés sur leur palier, un serpent dans la boîte aux lettres, les pneus crevés, les vitres des voitures cassées et des graffitis tels que “violons ces salopes” sur la porte d’entrée. Plus personne ne parle à Sid et Dorie au lycée, traité en parasite, les voitures s’arrêtent près d’eux lorsqu’ils rentrent chez eux, on leur jette des déchets, les insultes et une fois rentré, c’est la discorde qui règne.
Alba sombre inévitablement dans la folie. Ses paroles sont incohérentes, lorsqu’elle ne crie pas, elle pleure. Agitée ou amorphe, sa personnalité divague, ses réactions sont imprévisibles, démesurées, attentionnées et la seconde d’après, voilà qu’elle balance la vaisselle contre les murs. Jusqu’à l’irréversible.
Un soir, Alba et Dorie se hurlent dessus comme tous les soirs. Sidney et Dorie, enfermés dans leur chambre, casque sur les oreilles, n’entendent rien. Pourtant, dans le salon, tout vole, les objets s'écrasent contre les murs, au même titre que les mots durs qui claquent dans l’air. “Tout ça c’est ta faute, c’est ta faute si nos voisins et le monde entier nous déteste, c’est ta faute si on est en danger et partout où on ira, on sera jamais plus en sécurité, à cause de toi”.
Sous le poids des mots, Alba sèche ses larmes et claque la porte. Sid et Dorie finissent par sortir de leur chambre, là où Lexie observe vaguement par la fenêtre, le regard livide remplie de larmes. Dehors, dans l’arrière cour, Alba se tient debout, les sanglots dans la voix lorsqu’elle s’adresse aux voisins, “vous étiez tous là, vous avez tous vus, vous avez tous filmés comme des vautours et vous avez rien fait, c’est votre faute, vous voulez du spectacle, c’est ça que vous voulez ?”
Ses enfants comprennent que quelque chose de terrible va se produire lorsque leur mère soulève le bidon d’essence à ses pieds pour le vider sur elle. Aussitôt, ils se mettent à courir, à traverser les couloirs en criant, les poumons écrasés par la crainte. Derrière les fenêtres, les voisins observent ces deux pauvres enfants arriver dans la cour, hurlant à Alba de ne pas faire ça, or, il est déjà trop tard. La simple flamme du zippo suffit à tout embraser.
Sous les yeux impuissants, leur mère brûle dans un cri d’agonie qui hante encore les nuits de Sid. Ils crient, ils hurlent, ils appellent à l’aide mais personne ne vient jamais. Alba n’est finalement plus qu’un tas de cendres fumant lorsque les urgences arrivent.
Les jours qui suivent sont invivables. Il voit les photos, les vidéos prises par les voisins, les journalistes et leur discours hypocrites et ça, plus que n’importe quoi, ça le rend dingue. Indubitablement, il profite d’une insomnie de plus pour grimper sur le toit de l’immeuble, les pieds sur le rebord, prêt à sauter, c’est la voix de sa sœur qui l’en empêche. “Ne fais pas ça, pitié, j’ai besoin de toi,” une main dans la sienne pour le ramener sur terre. Il n’oubliera jamais combien son regard fut désespéré ce soir-là.
Deux semaines plus tard, le chagrin pousse Dorie à se suicider. Celle-ci saute du toit où il eut grimper lui-même. Ainsi c’est au tour de Lexie de sombrer dans la folie, sa famille décimé, elle ne sort plus, ne dort plus, ère dans les couloirs tel un fantôme, fait peur aux enfants de l’immeuble, elle fait des crises d’hystéries, de colères et rend la vie davantage compliquée, mais Sid reste là, survivant grâce à la colère immensément tenace qui lui ronge l’âme.
Impossible pour lui d’avoir une vie un tant soit peu normale, alors il décide de se venger. Habillé de noir, un masque balafré sur le visage, c’est comme ça qu’on surnomme ce tueur en série aux meurtres harcores, “le balafré”. Il abat ses voisins, les uns après les autres, de manière gore et toujours laissé aux yeux du public pour qu’on les trouve.
Sa mère fait une overdose médicamenteuse et trouve la mort avant qu’il n’ait entièrement vengé sa famille. Finalement, il parvient à son but, mais se fait arrêter par la police. Sidney écope de la perpétuité. Il est incarcéré au Nevada mais s’évade après sept ans d'emprisonnement. Recherché dans tout le pays, Sidney n’est pas parti bien loin.
Los Angeles. Hébergé dans le garage d’un ami, c’est désormais là qu’il réside. Sid, qu’on appelle maintenant davantage Bloom, ne sort jamais de sa tanière. Les seules fois où on peut le croiser, c’est lorsqu’il sort acheter son pain ou un samedi sur trois dans un club, à noyer sa vie dans le fond d’une bouteille, à danser à en perdre haleine, ce sont les seuls endroits qu’il fréquente, puisqu’il se fait même livrer ses courses. Terré dans son garage, impossible de le voir, de lui parler. Inaccessible, il déteste qu’on vienne déranger la paix qu’il s’est créé alors, pour qu’il accepte une discussion, une sortie, une rencontre, il faudra d’abord passer par son ami chez lequel il réside.
caractère ;
loup solitaire, ça fait bien longtemps qu’il côtoie la solitude, rien ni personne n’est assez important pour lui pour qu’il sorte dehors en pleine journée /// très cash, il dira toujours ce qu’il pense de la façon ça lui traverse l’esprit, si ça blesse, vexe ou rends triste, lui, c’est le dernier de ses problèmes /// méfiant, Sidney n’a aucune confiance en personne et ne la donne tout bonnement jamais /// Renfermé, il est le résultat d’une trop longue lutte et l’aborder résulte presque toujours d’un rejet /// Séquelles de la prison, possessif à outrance même avec la plus futile des choses, ses affaires sont ses affaires, celui qui y touche est un homme mort /// Brusque, il ne prend de gant avec personne, puisque personne n’en a jamais prit avec sa famille /// Rancunier au possible, il ne laisse jamais de seconde chance, une fois que c’est cuit, aucun moyen de revenir en arrière, il ne fait aucune exception.
@ meta
Date d'inscription : 16/06/2024