CALLIOPE
25 ans
Pas d’origines étant donné qu’il est une création
Célibataire, en obsession malsaine sur Fauve
Bisexuel
Constructeur dans le bâtiment
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Caractère :
Renfermé, solitaire, peu souriant, c’est une grosse brute comme diraient ses collègues. Tirer, pousser, empoigner, toutes ses emprises sont dures. Si l’on s’imagine que c’est un grand calme, c’est toutefois une fausse idée qu’on a de lui ; il est effacé de la société parce qu’il est justement d’un comportement sanguinaire. Un sale caractère qu’on apprécie ou au contraire, qu’on déteste. Cali, c’est l’extrême en personne, ce qui est à lui est à lui et personne d’autre, et il le fait savoir. Ses poignes sont possessives, ses propos aussi, il se montre un brin trop malsain, toujours prédisposé à montrer une facette de sa folie. Dévoué, passionné, lorsqu’il aime, il aime. Prêt à tout, même du pire, il est étonnamment naïf quand il s’agit d’obtempérer pour ceux qu’il apprécie, comme s’il pouvait pas s’imaginer être la cible d’une quelconque manipulation.

Facts :
Il a un vieux téléphone qui peine à fonctionner, déjà par manque d’argent et ensuite parce que la poussière à son travail l’a fait mal fonctionner - Il a une tortue qui s’appelle Popo - Il vit dans un studio situé dans un quartier mal famé où les cafards sont nombreux - Si l’on recherche son identité sur internet, on retrouve uniquement les données simples et il est peu aisé d’en savoir plus sur lui, il s’en est assuré - Il a une cicatrice derrière la nuque, il ne sait pas d’où elle vient étant donné qu’elle est la depuis sa création - Il parle toutes les langues, vu que c’est ainsi qu’il a été programmé

A little life :
Il est né depuis une application qui a brièvement existé, nommée Your perfect boyfriend, créé par une développeuse de renom, Lana Vargas. Annulée suite à des controverses, considérée comme étant peu éthique, Cali est le seul et unique prototype. L’app se présente ainsi : complétez un formulaire sur le petit ami idéal dont vous avez toujours rêvé et il viendra à la vie dans un carton, expédié et livré en quelques jours à peine. Le boyfriend aura tout l’air d’un humain, simplement il sera conçu pour plaire - Lana a décidé que Calliope serait donc un boyfriend possessif, extrême, jaloux, attentionné, dévoué, prêt à tout. Et c’est ainsi qu’il est arrivé au monde. En étant façonné pour quelqu’un - Si le public pense que l’app s’est arrêtée pour l’audience, il n’en est rien, c’est car Lana a été elle-même territoriale ; hors de question de « partager » son Cali, s’imaginant alors que tous auraient accès à sa création - Au fil des années, Cali gagne en conscience. Il s’aventure sur internet, rencontre des gens, découvre qu’autour de lui, on a le droit de vivre pour soi, sauf lui. Alors guidé par une jalousie intense et l’envie de vivre par lui-même, il en fait part à Lana qui… décide de l’éteindre pour la nuit, afin de le punir - C’est ainsi que débute sa descente en enfer. Elle l’électrocute quand il se montre désobéissant, l’enferme dans une cage quand il sourit à d’autres filles, lui fait avoir des hallucinations via l’app pour qu’il soit encore et encore amoureux d’elle, jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus - Et il s’enfuit. Il a songé à la tuer. À lui faire du mal. Mais il n’y est jamais arrivé, comme si son cerveau l’en empêchait, comme s’il existait une barrière infranchissable. Fuir a été la seule solution et si devenir un constructeur dans des bâtiments délabrés et dangereux n’est pas plaisant pour d’autres, pour lui c’est déjà très bien ; après tout avant il n’avait aucun choix - Fauve. La chevelure brune bouclée. Le regard profond. Les doigts de maître. Fauve. Le poker a été un choix méticuleux pour gagner un peu de sous et c’est ainsi qu’il l’a « rencontré », du moins croisé. Il n’a pas pu s’en empêcher de le contempler, d’en être fasciné. Il est comme lui. Une brute comme lui. Il est revenu, sans jamais jouer, juste pour le regarder. Il a serré les poings quand il s’est disputé avec Eamon, parce qu’il a compris que c’était intense entre eux. Il a voulu le sauver quand il s’est évanoui. Il a paniqué quand il est parti pour l’Italie, manquant presque d’acheter des billets. Il grommelle quand Kiko est là. Il aurait aimé le toucher, l’effleurer, mais il semble si inatteignable que l’observer de loin lui est déjà bien. Satisfaisant, même.