arden
@ Nath
Date d'inscription : 16/06/2024
Prénom, nom : Arden
ge : 27
Origines : coréennes et tibétaines, sa procréation est particulière, celui qu'il appelle "géniteur" était de passage au Tibet, homme riche venu se ressourcer et c'est là qu'il a rencontré Amrita. Elle travaillait dans le temple où il résidait pour le séjour, endroit où elle a vécu toute sa vie, dans les montagnes où l'accès est immensément difficile. L'amour est vite né, elle tombe enceinte et prévient alors son "petit-ami" qui… l'abandonne, tout simplement. Désemparée, s'imaginant avoir vécu l'amour fou avec lui, elle réalise qu'il voulait juste coucher avec sans rien de plus et qu'elle devait élever son fils seule.
Arden vit donc au temple toute son enfance, il est l'enfant populaire, celui qu'on aime chérir. Il est le joyau d'Amrita, la raison pour laquelle elle aime à nouveau la vie, elle le sait, elle pourrait risquer sa vie pour lui. Et c'est ce qui se passe, un jour ordinaire, entre les rires et les chants, ils ne parviennent pas à entendre les pas frénétiques. Ni les armes qui se rechargent. C'est un tir au ciel qui les alerte, mais à peine ont-ils le temps de réaliser ce qui se trame que les balles pleuvent. Amrita comprend qu'il s'agit d'une question de temps et lorsqu'elle voit le M16 pointé sur elle et Arden, elle ne réfléchit pas et se met devant. Parce que c'est son joyau et qu'elle refuse qu'on le brise, parce qu'il mérite de vivre une longue vie. Elle lui dit de courir, de fuir, de ne pas regarder derrière lui et il le fait, le cœur lourd, mais il n'y arrive pas, la tentation est trop forte, trop malsaine et il jette un coup d'œil. Tout ce qu'il voit, c'est le corps de sa mère qui baigne dans une mare de sang et c'est la première fois que son cœur se brise, un premier fragment s'est détaché, sa déshumanisation est mise en marche.
Il se cache dans une armoire, parce que s'il court dans les montagnes, il se perd, il n'est jamais allé plus loin. Les larmes ruissellent, il est dur de ne pas craquer là tout seul, encore plus compliqué de ne faire aucun bruit et c'est bien pour ça qu'on le retrouve aussitôt. L'arme pointée sur son front, il pense rejoindre sa maman, mais un homme arrête le soldat.
Son père.
Sourire aux lèvres, fausse douceur effrayante, il s'agenouille et effleure sa joue, encore aujourd'hui, Arden ne se rappelle plus de ce qu'il a bien pu lui dire, comme s'il s'agissait d'un trou noir dans ses souvenirs. Il ne se souvient que de ses lèvres qui se mouvent, de son cœur qui bat si fortement qu'il n'entend plus les cris étouffés au loin, ou encore les ordres beuglés dans le temple. Ce jour-là, c'est la dernière fois qu'il voit sa mère.
Le soir même, il rentre à Séoul avec son géniteur. Pas de belle vie pour lui malgré une opulence évidente, il est enfermé dans une cage, dans le noir, événement qui se transformera en claustrophobie plus tard. Il faut le forger, déclare le géniteur. Alors, ils le forgent. De la nourriture une fois par semaine, un peu plus s'ils considèrent qu'il est sur le point de s'évanouir. Ils veulent l'entendre supplier s'il désire de l'eau. Pas de toilettes, il doit vivre dans sa pisse. Pas de douche, ses cheveux forment une matière sombre. C'est à douze ans que le géniteur décide qu'on lui a arraché assez de son humanité. Tous les fragments restants n'existent plus.
Ils commencent par un entraînement physique. S'il ne tombe pas de fatigue, c'est que ce n'est pas assez. S'il ne crie pas assez fort, c'est qu'il faut recommencer. Des cicatrices, il en récolte plein. Le dos, les cuisses, les chevilles, jamais aux endroits visibles étrangement. Il apprend à se battre, jusqu'à devenir un expert à quinze ans. Le visage terne, rien ne lui fait peur. Pas même la mort, en réalité, il l'attend depuis des années.
À quinze ans, vient la leçon de la haute société, c'est son géniteur qui lui en apprend l'art. Assis-toi correctement, espèce de sauvage, alors Arden se redresse. C'est comme ça que tu me regardes ? Tu veux retourner dans la cage ? Bien, je préfère ce sourire. Et qu'est-ce qu'il apprend à sourire, il en a si mal aux joues, faire semblant est encore plus dur que la torture physique qu'il subissait. Oh, ce qu'il aurait préféré retourner aux cours de combat.
Dix-sept ans, il ne comprend pas. Pourquoi il fait tout ça ? Quel est le but ? Mais vient le moment où on lui explique. Sana, cinq ans, fille d'un diplomate. Il faut la tuer. Alors, il le fait, sans même réfléchir, parce qu'il a oublié ce que c'était d'être humain. Il n'a pas compris pourquoi le cœur se serrait lorsque la petite fille lui suppliait de l'épargner, ensanglantée dans ses bras. Pourquoi il avait mal au cœur, s'il n'en avait plus ?
Puis, c'était Tony, seize ans, fils d'un politicien. William, cinquante ans, diplomate un peu trop révolutionnaire. Les jours passent, Arden ne comprend toujours pas pourquoi il a mal. Il a si mal, lorsqu'il essaie de dormir. Il a tellement mal qu'un soir, il saisit son arme qu'il aura caché, qu'il tire sur un premier soldat au quartier général. Il n'arrive pas à s'arrêter. Il les tue, un par un, arrive dans le bureau de son géniteur où ce dernier s'est caché, apeuré. Et il a réalisé Arden, à quel point il aimait le voir ainsi. Le cœur battait. Il était vivant. Il se sentait si vivant quand le géniteur le suppliait. Quand il s'est mis à genoux. S'il te plait, tu es mon fils, je t'aime, ne me tue pas. Arden a rigolé. Il a rigolé, est tombé dans une hilarité impossible à arrêter. Il riait tellement qu'il en a eu mal au ventre. Et il l'a tué. Une balle, une deuxième, trente, soixante, il rechargeait, tirait, allait chercher toutes les munitions des autres pour tirer.
Et c'est ainsi que Arden réalise. S'il en a fini de tout ça, il n'est pas libre, parce que le meurtre il a ça dans le sang. Il continue, il tue quand les pulsions sont trop tentatrices, le regret vient après, il se punit en se cachant dans une armoire, parce que les cages c'était la punition.
Caractère : Machine à tuer, il ne comprend plus ses émotions, il les catégorise pour mieux évaluer ce qu'il ressent. S'il pleure, triste. S'il sourit, content. S'il fronce les sourcils, pas content. Il se contente du strict minimum, chez lui, pas de décorations fantaisistes, canapé, table, pas de télévision, parce qu'il n'en comprend pas l'intérêt. Depuis qu'il est libre, il ne sait plus comment gérer sa vie, devenu de plus en plus imprévisible au fil des années. Il rit quand les choses s'annoncent mal. Pleure aux moments où il faut être efficace. Il lui est déjà arrivé de sangloter, tout en rigolant, lorsqu'il tuait quelqu'un, sans en saisir la raison. L'amour est un concept inconnu pour lui, aimer, ça signifie être vulnérable avec quelqu'un et ça il ne sait pas faire. Aimer, c'est aussi montrer toutes ses facettes. Et lui, il est si brisé, qu'il ne reste rien. Peu bavard, sa façon de communiquer est de fixer jusqu'à ce que l'interlocuteur en face se sente gêné.
ge : 27
Origines : coréennes et tibétaines, sa procréation est particulière, celui qu'il appelle "géniteur" était de passage au Tibet, homme riche venu se ressourcer et c'est là qu'il a rencontré Amrita. Elle travaillait dans le temple où il résidait pour le séjour, endroit où elle a vécu toute sa vie, dans les montagnes où l'accès est immensément difficile. L'amour est vite né, elle tombe enceinte et prévient alors son "petit-ami" qui… l'abandonne, tout simplement. Désemparée, s'imaginant avoir vécu l'amour fou avec lui, elle réalise qu'il voulait juste coucher avec sans rien de plus et qu'elle devait élever son fils seule.
Arden vit donc au temple toute son enfance, il est l'enfant populaire, celui qu'on aime chérir. Il est le joyau d'Amrita, la raison pour laquelle elle aime à nouveau la vie, elle le sait, elle pourrait risquer sa vie pour lui. Et c'est ce qui se passe, un jour ordinaire, entre les rires et les chants, ils ne parviennent pas à entendre les pas frénétiques. Ni les armes qui se rechargent. C'est un tir au ciel qui les alerte, mais à peine ont-ils le temps de réaliser ce qui se trame que les balles pleuvent. Amrita comprend qu'il s'agit d'une question de temps et lorsqu'elle voit le M16 pointé sur elle et Arden, elle ne réfléchit pas et se met devant. Parce que c'est son joyau et qu'elle refuse qu'on le brise, parce qu'il mérite de vivre une longue vie. Elle lui dit de courir, de fuir, de ne pas regarder derrière lui et il le fait, le cœur lourd, mais il n'y arrive pas, la tentation est trop forte, trop malsaine et il jette un coup d'œil. Tout ce qu'il voit, c'est le corps de sa mère qui baigne dans une mare de sang et c'est la première fois que son cœur se brise, un premier fragment s'est détaché, sa déshumanisation est mise en marche.
Il se cache dans une armoire, parce que s'il court dans les montagnes, il se perd, il n'est jamais allé plus loin. Les larmes ruissellent, il est dur de ne pas craquer là tout seul, encore plus compliqué de ne faire aucun bruit et c'est bien pour ça qu'on le retrouve aussitôt. L'arme pointée sur son front, il pense rejoindre sa maman, mais un homme arrête le soldat.
Son père.
Sourire aux lèvres, fausse douceur effrayante, il s'agenouille et effleure sa joue, encore aujourd'hui, Arden ne se rappelle plus de ce qu'il a bien pu lui dire, comme s'il s'agissait d'un trou noir dans ses souvenirs. Il ne se souvient que de ses lèvres qui se mouvent, de son cœur qui bat si fortement qu'il n'entend plus les cris étouffés au loin, ou encore les ordres beuglés dans le temple. Ce jour-là, c'est la dernière fois qu'il voit sa mère.
Le soir même, il rentre à Séoul avec son géniteur. Pas de belle vie pour lui malgré une opulence évidente, il est enfermé dans une cage, dans le noir, événement qui se transformera en claustrophobie plus tard. Il faut le forger, déclare le géniteur. Alors, ils le forgent. De la nourriture une fois par semaine, un peu plus s'ils considèrent qu'il est sur le point de s'évanouir. Ils veulent l'entendre supplier s'il désire de l'eau. Pas de toilettes, il doit vivre dans sa pisse. Pas de douche, ses cheveux forment une matière sombre. C'est à douze ans que le géniteur décide qu'on lui a arraché assez de son humanité. Tous les fragments restants n'existent plus.
Ils commencent par un entraînement physique. S'il ne tombe pas de fatigue, c'est que ce n'est pas assez. S'il ne crie pas assez fort, c'est qu'il faut recommencer. Des cicatrices, il en récolte plein. Le dos, les cuisses, les chevilles, jamais aux endroits visibles étrangement. Il apprend à se battre, jusqu'à devenir un expert à quinze ans. Le visage terne, rien ne lui fait peur. Pas même la mort, en réalité, il l'attend depuis des années.
À quinze ans, vient la leçon de la haute société, c'est son géniteur qui lui en apprend l'art. Assis-toi correctement, espèce de sauvage, alors Arden se redresse. C'est comme ça que tu me regardes ? Tu veux retourner dans la cage ? Bien, je préfère ce sourire. Et qu'est-ce qu'il apprend à sourire, il en a si mal aux joues, faire semblant est encore plus dur que la torture physique qu'il subissait. Oh, ce qu'il aurait préféré retourner aux cours de combat.
Dix-sept ans, il ne comprend pas. Pourquoi il fait tout ça ? Quel est le but ? Mais vient le moment où on lui explique. Sana, cinq ans, fille d'un diplomate. Il faut la tuer. Alors, il le fait, sans même réfléchir, parce qu'il a oublié ce que c'était d'être humain. Il n'a pas compris pourquoi le cœur se serrait lorsque la petite fille lui suppliait de l'épargner, ensanglantée dans ses bras. Pourquoi il avait mal au cœur, s'il n'en avait plus ?
Puis, c'était Tony, seize ans, fils d'un politicien. William, cinquante ans, diplomate un peu trop révolutionnaire. Les jours passent, Arden ne comprend toujours pas pourquoi il a mal. Il a si mal, lorsqu'il essaie de dormir. Il a tellement mal qu'un soir, il saisit son arme qu'il aura caché, qu'il tire sur un premier soldat au quartier général. Il n'arrive pas à s'arrêter. Il les tue, un par un, arrive dans le bureau de son géniteur où ce dernier s'est caché, apeuré. Et il a réalisé Arden, à quel point il aimait le voir ainsi. Le cœur battait. Il était vivant. Il se sentait si vivant quand le géniteur le suppliait. Quand il s'est mis à genoux. S'il te plait, tu es mon fils, je t'aime, ne me tue pas. Arden a rigolé. Il a rigolé, est tombé dans une hilarité impossible à arrêter. Il riait tellement qu'il en a eu mal au ventre. Et il l'a tué. Une balle, une deuxième, trente, soixante, il rechargeait, tirait, allait chercher toutes les munitions des autres pour tirer.
Et c'est ainsi que Arden réalise. S'il en a fini de tout ça, il n'est pas libre, parce que le meurtre il a ça dans le sang. Il continue, il tue quand les pulsions sont trop tentatrices, le regret vient après, il se punit en se cachant dans une armoire, parce que les cages c'était la punition.
Caractère : Machine à tuer, il ne comprend plus ses émotions, il les catégorise pour mieux évaluer ce qu'il ressent. S'il pleure, triste. S'il sourit, content. S'il fronce les sourcils, pas content. Il se contente du strict minimum, chez lui, pas de décorations fantaisistes, canapé, table, pas de télévision, parce qu'il n'en comprend pas l'intérêt. Depuis qu'il est libre, il ne sait plus comment gérer sa vie, devenu de plus en plus imprévisible au fil des années. Il rit quand les choses s'annoncent mal. Pleure aux moments où il faut être efficace. Il lui est déjà arrivé de sangloter, tout en rigolant, lorsqu'il tuait quelqu'un, sans en saisir la raison. L'amour est un concept inconnu pour lui, aimer, ça signifie être vulnérable avec quelqu'un et ça il ne sait pas faire. Aimer, c'est aussi montrer toutes ses facettes. Et lui, il est si brisé, qu'il ne reste rien. Peu bavard, sa façon de communiquer est de fixer jusqu'à ce que l'interlocuteur en face se sente gêné.
me contacter