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alexei doronine

@ Nath

Nath
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Date d'inscription : 16/06/2024
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Lun 17 Juin 2024 - 14:13
ALEXEI DORONINE
30 ans
Héritier du clan Doronine
Ancien garde-frontière du KGB entre 2020 et 2023
Récemment fiancé, c’est un contrat arrangé
“Hétérosexuel”

Il aime, comme le loup aime la brebis




Caractère

“Il est compliqué”
“Je trouve que c’est difficile de communiquer avec lui”
“Un jour, il peut sourire, l’autre, vous insulter”
“Il me fait peur”
On lui a appris à ne pas sourire. Encore moins à pleurer. Tendre la main en premier est signe de faiblesse, par ailleurs. Le dos doit être droit, le contraire est repoussant. Les jamais sont courant, les volontiers sont étouffés. Alexei persiste à croire qu’il s’agit de là de la caractéristique de son éducation, simplement culturelle, les russes sont réputés pour leur fermeté après tout. Il continue de se persuader que la vulnérabilité fait partie de l’occident et de ses exagérations, de sa sensibilité incongrue, ces mêmes choses qui le perturbent quand il y fait face. Alors, il se munit de brusquerie, de violence, il gifle sans penser à l’autre, insulte sans culpabiliser ; c’est ainsi l’image qu’il aimerait donner en tout temps, en tout cas. Un héritier à la hauteur, un prince cruel, un futur chef à la poigne de fer, comme ses parents, comme ceux qui les ont précédés. Mais quelle surprise, il est tout de même capable d’humour et réserve ses plus belles piques inoffensives à ses amis proches, pour eux, il accepte de leur offrir un sourire, parce que s’il meurt sans le faire, il ne voudrait pas qu’on le voit en un monstre non plus.


Chapter one. Sa mère l’appelait la cathédrale, tant par son énormité que par ses vitraux colorés. Alexei, lui, la surnommait la prison en cachette. Immense demeure intimidante, elle eut l’air presque vivante, là de toute sa hauteur, à toiser l’enfant qu’était l’héritier. Il lui rendait bien la pareille, rehaussait le menton, comme si, de façon absurde, il existait une sorte de communication entre lui et son domicile. Comme un défi à achever, un objectif à atteindre, sûrement de conquérir les lieux, de dominer sa peur grandissante quand il vagabondait dans les couloirs lugubres, une fois la nuit tombée. Plus il grandissait, plus il comprit qu’il était loin de gagner, mais c’est ainsi qu’il réalisait qu’une chose : son besoin incessant de supériorité, de prouver, de montrer que lui, il est l’héritier parfait et pas ses frères. La validation de son père était plus importante que sa propre vie, plus que celle des autres et ça, le patriarche Doronine l’appréciait. Quoi de mieux qu’un esclave de sa propre destinée, enchaîné aux futures responsabilités du clan ? Nul besoin de forger l’enfant, il le faisait tout seul. Constantin et Ivan en étaient jaloux. Les frères cadets qui, pourtant, avaient juré d’admirer leur aîné étaient constamment menacés par la compétitivité d’Alexei. Non, ils n’étaient pas jaloux, ce n’était pas le mot, ils étaient agacés. Eux aussi avaient besoin d’attention.
Chapter two. “Tu sais, tu as le droit de t’amuser avec les autres garçons, detishki,” Alexei avait relevé la tête pour une mine offusquée, presque horrifiée, comme s’il venait d’être pris la main dans le sac. Sa mère abordait toujours ce sourire énigmatique, tendresse éternelle qui ne s’était jamais transformée en rictus sévère, ô grand jamais. Pas même un cri ou une tape, rien que peu de paroles teintées de neutralité. Elle ne parlait pas beaucoup la matriarche, préférant tricoter et chantonner, les domestiques en venaient même à sursauter en la voyant, tant par son caractère discret. Par conséquent, elle qui encouragea son fils et tentait de l’influencer était une sorte d’événement rarissime. “Ce garçon, Pavel, il te plaît c’est ça ?” Face à son silence, elle comprit et n’en dit pas un mot, il y eut un simple sourire.
Chapter three. Yelena Doronina
1980 - 2016
“Elle rêvait de voler avec les oiseaux,
aujourd’hui elle est parmi eux.
A la formidable jeune fille qu’elle était,
à la mère et à la soeur que tous vont manquer”

Ce fut la seule fois qu’Alexei s’autorisa à pleurer. Il venait de célébrer ses vingt-trois ans seul avec sa mère, juste une dernière fois à l’hôpital. La mine terne, le sourire qui n’atteignait plus les yeux, elle décéda le lendemain de son cancer du sein. En lui, elle laissa un creux impossible à combler, un trou qu’il tentait par tous les moyens de remplir. Rien ne parvenait à panser cette fissure béante au cœur, pas même les “toutes mes condoléances”, encore moins les paroles encourageantes qu’il entendait à longueur de journée. Rien ne sauvera son myocarde amoché, parce que personne n'a le pouvoir d’aller ramener sa mère du paradis jusqu’ici. Le deuil le poursuivit, s’il s’imaginait capable d’en guérir, il réalisait bien vite que ce n’était pas un état d’âme, mais une maladie impossible à guérir. Un virus pernicieux qui s’accroche. Cela dit, pour le bien de tous, il redressa les épaules et fit semblant que ça allait mieux. Il était devenu plus fort, se disait-il, oui, ce n’était qu’un obstacle à passer, un de plus pour prouver qu’il n’était qu’un battant. Pitié, croyez-le, que lui disait ses petites voix intérieures.
Chapter four. “Je suis revenu,” avait annoncé Alexei. Mince sourire satisfait, le patriarche donne une tape sur l’épaule. Un regard est échangé, ils le savent tous les deux, une erreur de plus et il ne pourra plus jamais revenir. Il est parti servir l’armée pour la mère patrie ! La raison semble honorable et patriotique, un homme qui a accouru au KGB ? Quel miracle ! Tous applaudissent, d’autres le craignent davantage. Il est encore plus brusque, brutal, féroce qu’avant. Encore plus à la recherche de validation et de pouvoir. Il a un sourire sournois, remarquent beaucoup. A ses côtés, une fiancée. Jolie fille nommée Esther qui avait accepté l’offre du contrat de mariage, en échange, elle accédait aux jeux olympiques sans trop de problèmes. Une prodige du patinage artistique, les commentateurs s’écrient pour son talent, c’est une génie, elle mérite donc sa première place. Et son idylle avec Alexei, ils sont mignons, s’accordent tous, sans réaliser l’envers du décor. Personne ne remarque jamais rien, ça l’héritier le sait bien.
PNJ.

Esther. 27 ans, patineuse artistique professionnelle. Elle avait des yeux rieurs, un sourire rayonnant, sur la glace, elle volait et tournoyait, sans que personne ne puisse l’arrêter. Puis, Carrie est morte. Sa petite-soeur qu’elle avait délaissé pour sa carrière, plongée à tête baissée dans ses entraînements, en cet instant, rien ne comptait de plus pour elle, si bien qu’elle avait déjà oublié de contacter sa famille pendant de longues semaines. Alors, quand la cadette se suicide, c’est le retour brutal à la réalité qui la saisit et le goût amer de la culpabilité qui pèse sur ses épaules. Si elle était plus présente, peut-être aurait-elle pu la sauver. Elle et Alexei, c’est compliqué. Déjà complices auparavant, la mort en compréhension mutuelle a été ce qui les a rapprochés. Mais Alexei n’est pas amoureux. Quand le sujet du mariage s’impose et que tous se demandent où sont les progénitures, ce sont les disputes qui animent leur quotidien. Esther, dans un besoin de trouver un coupable, a visé la famille Doronine du doigt. Elle s’est sacrifiée pour un contrat de mariage, laissant derrière elle une sœur est à présent bloquée par Alexei qui refuse mariage ainsi qu’enfants. Elle perd son temps, dit-elle, si elle avait refusé, elle aurait pu sauver Carrie. C’est ta faute, qu’elle sanglote, puis le lendemain, ils s’entendent à merveille.

Constantin. 28 ans, bras-droit d’Alexei. Taciturne, bougon, sarcastique, s’il paraît d’un être tout à fait intimidant et imposant qui effraie, il est en réalité bien plus sympathique que laisse ses apparences croire. Loyal, malgré une jalousie à en crever envers son aîné, lui qui rêve d’autant d’attention et de gloire, il demeure tout de même son frère, son sang et sa chair. Il serait prêt à mourir pour lui, même si ses dernières paroles seraient amères et venimeuses. Force brute, mental d’acier, il abat ses poings et puis réfléchit, c’est ainsi qu’il est formé après tout : c’est lui qui gère le sale boulot.

Ivan. 26 ans, avocat depuis septembre. Il est différent, Ivan. Sur le plan physique et moral. La brusquerie n’est pas son genre, lui il préfère piquer avec les mots. Amical, accessible, serviable, il est cependant le plus sournois et fourbe des trois. Derrière ce visage d’ange, se cache des crocs aiguisés, prêts à s’enfoncer dans l’épiderme. Gare à ceux qui tentent quoi que ce soit avec lui ou sa famille, il serait prêt à détruire un peuple entier juste pour eux. Lui, il a délaissé la jalousie envers Alexei pour de la compassion. Il s’imagine prendre le rôle de sa mère défunte, sûrement dans un espoir vain de pouvoir l’aider. Dans les affaires familiales bien sûr, il est un atout déjà prometteur, à peine diplômé de l’UCLA.



Some facts. Il est allergique aux fraise, s’il en ingère, il risque de mourir et c’est un secret bien gardé, le poison parfait pour l’assassiner + Il n’enlève jamais le pendentif que sa mère lui a offert lors de ses vingt-trois et si quelqu’un ose le toucher, c’est une déclaration de guerre + Il est l’intermédiaire entre les conquêtes et Ivan, qui rêvent toutes d’être dans ses draps, exaspéré, mais amusé, il n’est pas rare qu’il leur donne de faux numéros + Sa passion est le jeu d’échecs, mais s’il devait choisir quelque chose de moins “ennuyant” d’après les autres, ce serait l’équitation + Esther vit avec lui bien évidemment, mais ils se croisent rarement, elle encore plongée dans ses entraînements pour oublier la mort de Carrie



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