Il a d’abord déménagé à Buenos Aires avant que sa famille ne s’installe à Los Angeles.

Fils de Louis, français et Ana-Sofia, (Argentine). Il est le petit dernier d’une fratrie de cinq enfants (Mario, León, Izan et Ximena).

Il parle couramment le français, l’espagnol et l’anglais.

Il grandit au sein d’une famille stricte, sans doute trop, éduqué dans le crime, produit même d’un milieu impitoyable. Rapidement, ses parents le juge trop faible, trop gentil pour un tel héritage alors très vite, ils le façonnent à l’image de leur famille, crainte et respectée.

Dans le milieu, tout le monde les connaît, personne n’embête un Chamberlain sans en payer le prix fort, une rumeur dit que leur homme de main fou à lier (un cousin de la famille puisque affaire très familiale), dépècerait le visage à vif et le ferait mettre sous cadre de chaque personne ayant manqué de respect à un membre de leur famille. Oui, nombreuses sont les rumeurs sur cette famille et elles s’avèrent toutes plus gores les unes des autres.

Parcours scolaire très mouvementé, c’est au début de ses années collèges qu’on se rend compte que Gaïa n’est pas comme les autres. Terreur pour les professeurs, clown pour les élèves, il bavarde sans cesse, s’esclaffe tout haut, rit aux éclats et se fiche bien de déranger ou non, parce que dès lorsqu’il entre dans une pièce, il l’a possède et nulle n’ose lui reprocher quoi que ce soit, par crainte de représailles. Pourtant, Gaïa ne voit pas, non, pas le moins du monde, qu’on a peur de lui.

La popularité vient très vite, sa folie envoûte, passionné et terrasse, extraverti au possible, c’est l’ami qu’on appelle quand on veut penser à autre chose, celui auquel on fait signe quand on a besoin d’aide, quel que soit la situation, il débarque, lui et son sourire distordu par le chaos et répand joie et légèreté.

Toutefois, Gaïa est aussi un garçon à problème. Il est extravagant et pense que tout le monde est comme lui alors il se permet ses folies, se moque de tout, de tout le monde, avec une franchise détonnante et s’octroie de le droit d’appliquer ses frasques, ses avis (souvent épineux) aux autres, s’attirant ennuis et ennemis d’une facilité déconcertante.

Énergie débordante, impossible à canaliser, presque invivable au quotidien, sa grossièreté et son manque de savoir vivre n’ont aucune limite. Vilain petit canard de la famille, ses parents le voient tel un danger pour la famille, pour les affaires et pour leur sécurité, lui qui n’a peur de rien, de personne et qui s’avère ouvrir sa bouche pour bavasser à la moindre occasion. Il tape sur les nerfs, difficile à supporter, véritable tête brûlée qu’il ne faut pas mettre en colère, puisque brasier en constante évolution, si l’incendie se déclenche, il est impossible à arrêter.

Au lycée, la popularité s’accroît, plus encore à l’université où il devient l’élève emblématique. Surpris de constater qu’il cesse brutalement de venir en cours au milieu de sa deuxième année de psycho, les rumeurs circulent, les questions se posent et personne ne sait pourquoi, ni comment. Sa sœur, elle, qui aussi étudie là, n’en dira pas un mot.

Son absence se creuse et les nouvelles têtes populaires prennent sa place, la vie continue, jusqu’à son retour tout frais, il y a deux jours. Tout le monde est choqué, voilà un an qu’il s’est évaporé, personne ne pensait plus jamais le voir traverser le couloir, pourtant c’est ce qui s’est produit. Retour en force, ravi de voir que sa popularité est restée inchangée et qu’il a récupéré la place qui lui revenait. Actuellement, il vit toujours chez ses parents, fils à maman, un peu moins à papa.